Orient Express

Wednesday, February 21, 2007

J+102: Blog en Veille

Depuis quelques jours, il nous est difficile de trouver de bonnes connexions nous permettant de publier photos et textes. Le blog sera remis a jour d'ici quelque temps avec tous les "evenements" manquants.

Tuesday, February 20, 2007

J+95: La Ville de Jaipur

Contrairement à la plupart des peuplements humains du sous-continent indien, où le moindre village a souvent plus de 2 000 ans, elle est de fondation récente et c’est l'œuvre du maharaja Jai Singh II, un râjput de la famille des Kachhwâhâ.

Le maharaja fait appel au brahmane bengalî Vidyadhar Bhattacharya pour concevoir la cité qui est fondée en 1727 et dont les travaux principaux - palais principaux, avenues et square central - dureront 4 ans. Située au pied des monts Ârâvalli, elle suit un plan en damier 3 par 3 et est entourée d’une muraille de 6 m de hauteur et de 4 m de large. L’entrée de la ville se fait par l’intermédiaire de 8 portes. La Jaipur originelle comportait de larges avenues de 34 m de large, le reste des rues composant le quadrillage n’est pas inférieur à 4 m en largeur. Les boutiques connaissent aussi une taille standardisée, une rigueur étonnante dans le chaos baroque qui règne dans la plupart des villes du sous-continent.

À l’origine, la ville n’était pas du rose uniforme que l’on lui connaît actuellement, mais d’une large palette, principalement du gris avec des rehauts de blanc. Cependant, en prévision de la visite du prince Albert, en 1853, elle fut peinte en rose dans sa totalité, le rose étant une couleur traditionnelle de bienvenue. Elle a gardé cet usage depuis.

L’observatoire astronomique de Jaïpur a fait référence dans le monde entier depuis sa mise en service (1726) jusqu’aux début des temps modernes.




Wednesday, February 14, 2007




















Mohandas Karamchand Gandhi (Porbandar, Goujerat, 2 octobre 1869 - Delhi, 30 janvier 1948) était un grand dirigeant politique et spirituel de l'Inde, et du mouvement d'indépendance indien. Il a été un pionnier et un théoricien du Satyagraha— la résistance à la tyrannie au travers de la désobéissance civile de masse, le tout fondé sur l'ahimsa (totale non-violence), qui a mené l'Inde à l'indépendance, et inspiré de nombreux mouvements de liberté et de droit civique autour du monde.

Gandhi est communément connu et appelé en Inde et dans le monde comme Mahatma Gandhi (du Sanskrit, Mahatma: grande âme) et comme Bapu (Père dans beaucoup de langues de l'Inde). Gandhi déclarait se sentir indigne du nom Mahatma dans son autobiographie.

Avocat ayant fait ses études en Angleterre, Gandhi employa pour la première fois ses idées de désobéissance civile pacifique dans la lutte de la communauté indienne pour ses droits civils en Afrique du sud.

À son retour en Inde, Gandhi organisa les fermiers et les travailleurs pauvres pour protester contre les taxes écrasantes et la discrimination étendue et porta en avant sur la scène nationale la lutte contre les lois oppressantes créées par les britanniques. Devenu le dirigeant du Congrès national indien, Gandhi mena une campagne nationale pour l'aide aux pauvres, pour la libération des femmes indiennes, pour la fraternité entre les communautés de différentes religions ou ethnies, pour une fin de l'intouchabilité et de la discrimination des castes, et pour l'autosuffisance économique de la nation, mais surtout pour le Swaraj — l'indépendance de l'Inde de toute domination étrangère. Gandhi mena les Indiens lors de la célèbre opposition à la taxe sur le sel que fut la marche du sel de 400 km en 1930, c'est aussi lui qui lança son appel du Quit India aux britanniques en 1942. Il fut emprisonné de nombreuses années en Afrique du sud et en Inde pour son activisme.Il passa en tout, 6 ans de sa vie en prison.

Toute sa vie, Gandhi resta un partisan de la non-violence et de la vérité même dans les situations les plus extrêmes. Gandhi était un adepte de la philosophie indienne et vivait simplement, organisant un ashram qui était autosuffisant. Il faisait ses propres vêtements — le traditionnel dhoti indien et le châle, cousu avec un charkha (rouet) — et était végétarien.

Il utilisait de rigoureux jeûnes — s'abstenant de nourriture et d'eau pour de longues périodes — pour s'auto-purifier mais aussi comme moyen de protestation. La vie et l'enseignement de Gandhi inspirèrent Martin Luther King, Steve Biko et Aung San Suu Kyi pour respectivement le mouvement des droits civils américains et les luttes pour la liberté en Afrique du sud et au Myanmar. Ses critiques envers beaucoup d'aspects de la modernité occidentale (tel que la technologie et l'industrialisation) lui valurent aussi la réputation de critique du développement dont les idées ont influencé beaucoup de penseurs politiques.

Gandhi a été reconnu comme le Père de la Nation en Inde et son anniversaire le 2 octobre est commémoré comme le 'Gandhi Jayanti et est un jour férié indien.
(source Wikipedia)

Fleur Sacree: Le Lotus

C'est la fleur sacrée dans les religions orientales, Bouddhisme, Brahmanisme, dans lesquelles les divinités sont représentées sur un trône en fleur de lotus. Le lotus sacré est la fleur nationale de l'Inde.






















LE RAJASTHAN:
Les Râjputs ou Râjpoutes - fils de prince, de râja, prince et putra, fils - forment la majorité des habitants du Rajasthan, autrefois le Râjputâna, et une partie de celle du Goujerat. La majeure partie d'entre eux appartient à la caste des Kshatriyas.

Leurs royaumes se trouvant près de la passe de Khyber, la voie classique d'entrée dans le sous-continent indien, ils se sont trouvés confrontés à la plupart des invasions qu'il a connu, en particulier celles des Arabes et des Moghols. Les Râjputs, eux-mêmes, sont probablement en partie des descendants d'envahisseurs, en particulier des Huns hephtalites ou Shvetahûna, peut-être de Kouchans et de Scythes, assimilés plus tard par les brahmanes à des Kshatriyas en remerciement pour leur lutte contre l'Islam. Malgré leur vaillance sans conteste, leurs origines diverses les empêcha cependant de faire une union efficace contre l'invasion musulmane tout d'abord, puis contre les prétentions mogholes. Après l'épisode marathe, ils acceptèrent pourtant assez facilement la domination britannique durant le Raj qui stabilisa les dynasties, leur assurant une pérennité qu'elles n'avaient jamais vraiment connue auparavant.





















Du point de vue mythologique, les deux clans Râjputs les plus anciens sont supposés être issus du Soleil et de la Lune, souvent représentés dans leur armoiries. L'ancêtre de la troisième lignée, celle des Agnikula (de agni, feu), serait surgi du feu sacrificiel allumé au cours d'une cérémonie par Vasishtha près du lac Nakhi au mont Abu et créé dans le but de combattre des démons.
(source wikipedia)


CROIX GAMMEE et ARYENS (confusion avec le Svatiska)








LA CROIX GAMMEE:
(en allemand Hakenkreuz) dérive du svastika, à l'origine symbole indien pourvu de vertu bénéfique, ou grec symbolisant la voie lactée, utilisé par Adolf Hitler et le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) pour représenter la supériorité aryenne. La croix gammée est une représentation lévogyre du svastika, symbole de la déesse Kali.

Le svastika lévogyre noir, emblème du nazisme, a été transformé en l'inclinant à 45° sur un cercle blanc, position moins fréquente pour les svastikas (dextrogyre) indiens. En terme héraldique, il ne s'agit donc pas à proprement parler d'une « croix », comme le svastika d'origine, mais d'un « sautoir gammé ».

La croix gammée fut adoptée par le NSDAP alors qu'il n'était encore que le Parti des travailleurs allemands (DAP), et devint dès 1920 son emblème officiel. Le rouge étant la couleur du communisme.

Le svastika (parfois appelé par abus de langage la svastika au lieu de la croix en forme de svastika) 卐 tel qu'on le représente la plupart du temps, est un symbole religieux d'origine aryenne et indo-européenne ; on peut le décrire comme une croix composée de quatre potences prenant la forme d'un gamma grec en capitale (Γ), d'où son autre appellation de « croix gammée ».

Le nom svastika (स्वस्तिक) est un terme sanskrit apparaissant pour la première fois dans les épopées Ramayana et Mahabharata. En tout état de cause, le symbole s'annonce directement comme un signe de bon augure.

LES ARYENS:

Les Indo-Aryens se sont installés en Bactriane, au sud-est de l'actuel Ouzbékistan et au nord de l'Afghanistan. Ils ont laissé leur empreinte sur une civilisation de l'âge du bronze, datée de -2200 à -1700. On l'appelle la civilisation bactro-margienne ou la civilisation de l'Oxus. À partir de la Bactriane, ils ont migré vers l'Inde du Nord et ont communiqué aux autochtones leur langue et leur culture. À ce stade, leur langue est appelée le védique, parce qu'elle est celle des plus anciens textes indiens, les Vedas. Une forme évoluée du védique est le sanskrit. Les langues indo-européennes parlées en Inde en dérivent toutes. Il subsiste dans ce pays des langues non indo-européennes, comme le dravidien et le munda.

D'autres Indo-Aryens ont migré vers le Moyen-Orient, toujours à partir de la Bactriane. Ils sont intervenus dans la formation du royaume du Mitanni en haute Mésopotamie, vers -1500. Les documents archéologiques ont livré une grande quantité de noms propres védiques, en particulier de noms de dieux. La plupart de ces dieux, comme Varuna ou Indra, sont inconnus de la religion iranienne. Ainsi, la période védique a commencé avant -1500, en dehors de l'Inde. Le terme Aryen est la francisation de l'autoethnonyme des Indo-Aryens, qui était Ārya. Il signifie « Noble ». Selon le lexicon Amarakosha, un Aryen est : « un qui grêle d'une famille noble, du comportement et du comportement doux, de bonne composition et de la conduite juste. Xavier Delamarre, dans son Vocabulaire Indo-européen (1984), propose de faire remonter Ārya à l'indo-européen commun *aryos, au sens d'« aryen » ou de « seigneur ».

Certains nationalistes indiens rejettent l'idée que leur langue et leur culture aient pu provenir de l'étranger. Ils oublient totalement la parenté du sanskrit avec les autres langues indo-européennes et ignorent tout ce que les études indo-européennes et l'archéologie ont révélé depuis des décennies (cf. Théorie de l'invasion aryenne). D'autres auteurs, comme l'archéologue Henri-Paul Francfort, ne veulent pas entendre parler d'invasion, mais seulement de migration progressive. La manière par laquelle les Aryens sont arrivés en Inde n'est à vrai dire qu'une question subsidiaire.

(source Wikipedia)

J+95: Arrivee dans le Rajasthan

JAIPUR:






















Apres avoir souffert les deux premiers jours, nous pouvons enfin commencer a savourer notre entree dans le Rajasthan (la Terre des Rois) et sa capitale, Jaipur. Pourtant, le trajet en car n'est pas de tout repos et nous vaut meme de sacrees frayeurs. Le chauffeur n'arretant pas de vouloir doubler a tout prix tous les vehicules, nous avons eu l'horreur de voir les voitures de la file d'en face stopper devant notre car (oblige egalement de piler), ou sortir legerement de la route pour eviter toute collision. Les accidents sont frequents et nous pouvons voir un paquet de voitures dans les fosses ou remorquees.

















Heureusement pour nous, nous arrivons sains et saufs, 7 heures plus tard avec la joie de constater que la ville de Jaipur est plus animee et vivante que celles de Agra et de Delhi. Surtout, notre hotel est des plus luxueux pour un prix identique aux etablissements precedents (7 euros la chambre-double). Un grand soulagement donc pour cette fin de voyage qui s'annonce, malgre tout, tres chargee et fatigante.

















La premiere journee nous permet de nous ballader dans les rues (avant de faire un tour complet des demain) et de nous impregner de la ville, qui, une fois de plus est extremement bruyante. Au point de fuir par moments, le klaxon incessant des voitures. J'en profite aussi pour apprendre a jouer au cricket avec des enfants de la ville, ce qui fut assez marrant (cf.photo).

















Bref, en attendant encore mieux dans les jours qui suivent, nous avons tout de meme pu commencer a apprecier ce pays qui reste eprouvant, voir rebutant et decourageant pour la plupart des voyageurs que nous avons rencontre lors de ces 3 premiers mois.

Monday, February 12, 2007

La Vache: Animal Sacre

La vache est un animal sacre en Inde car elle symbolise la fecondite et l'abondance. Le taureau est egalement respecte car il fut la monture de Shiva, une des 3 plus grandes divinites de l'hindouisme (voir prochain post sur les religions)

J+93: Arrivee a Agra





















Des notre reveil, nous nous precipitons pour decouvrir le Taj Mahal qui se situe seulement a quelques minutes de notre hotel. Le contraste avec le reste de la ville est tout simplement gigantesque.

(source: www.wikipedia.com)

Le Taj Mahal (en hindi ताज महल), situé à Âgrâ, au bord de la rivière Yamunâ dans l'État de l'Uttar Pradesh en Inde, est un mausolée construit par l'empereur moghol Shâh Jahân en mémoire de son épouse Arjumand Bânu Begam, plus connue sous le nom de Mumtaz Mahal, qui en persan signifie « la lumière du palais ». Elle meurt le 17 juin 1631 en donnant naissance à leur quatorzième enfant alors qu'elle l'accompagnait en campagne et trouve une première sépulture temporaire sur place dans le jardin Zainabad à Burhampur.

La construction commence en 1632. Il existe cependant une polémique sur la date exacte de la fin des travaux. Le chroniqueur officiel de Shah Jahan, Abdul Hamid Lahori indique que le Taj Mahal est achevé fin 1643 ou début 1644. Mais à l'entrée principale une inscription indique que la construction s'est achevée en 1648. L'État de l'Uttar Pradesh, qui célèbre officiellement le 350e anniversaire de l'édifice en 2004, affirme quant à lui que les travaux se sont achevés en 1654. Parmi les 20'000 personnes qui travaillent sur le chantier, on trouve des maîtres artisans venant d'Europe et d'Asie centrale. L'architecte principal est Usad Ahmad de Lahore.

























Nous partons ensuite vers le fort rouge d'Agra qui fut construit par Akbar. Il s'agit alors d'un palais résidentiel pour son fils Jahângîr. À partir de ce moment là, le fort n'est plus seulement une place militaire mais aussi un lieu de résidence. L'architecture est de style hindou, le style moghol s'affirmera plus tard sous Shâh Jahân.



Arrivee a Delhi

















Les premiers contacts avec l'Inde et Delhi sont des plus brutaux. En effet, nous perdons, des nore arrivee, une quinzaine de degres et 1h30 de decalage horaire. Pour faciliter les choses, nous galerons pendant pres d'une heure avec notre chauffeur de taxi, incapables de trouver notre hotel et perdus entre les ruelles nauseabondes peuplees de vaches errantes et trempees par la pluie incessante. Il est plus de minuit et les premieres incursions dans le vieux Delhi contrastent singulierement avec notre arrivee a Bangkok, 2 mois auparavant. Une fois l'hotel trouve, nous ne sommes pas au bout de nos (mauvaises) surprises: literie abominable, couvertures pleines de poussiere, fenetres qui ne se ferment pas completement, le tout accompagne des bruits incessants qui emanent de la rue. La premiere nuit nous semble interminable, et ca, apres seulement 4 heures de sommeil perturbe.




















Le saut du lit est donc une veritable aubaine, jusqu'a... notre arrivee dans la ville en plein jour ou, comme le decrit si bien le Lonely Planet, tout assaille nos sens: odeurs, bruits, gens qui s'agglutinent a nous comme des mouches... Des midi, nous sommes deja sur les rotules avec l'impression d'avoir passee une journee entiere a circuler dans la vieille ville et ses marches. Nous en profitons tout de meme pour visiter le fort rouge de la ville qui constitue sa principale attraction et nous diriger ensuite vers la station de bus pour prendre nos billets pour Agra. La encore, le combat est rude: le chauffeur de taxi nous reclame l'argent que nous avons deja verse a l'hotel pour la course, le bus (cense partir tous les 10 minutes selon l'office de tourisme de la ville) n'arrive que 1 heure plus tard (pour repartir une heure apres), et le trajet de 5 heures est des plus difficiles et mouvementes. Certains voyageurs font meme le voyage debout, entre deux rangees. Nous arrivons a Agra tard dans la nuit avec la bonne surprise (la premiere) de trouver un lit relativement confortable et de l'eau chaude.


Il etait temps car nous sombrons rapidement dans le sommeil...



J+91: Depart pour l"inde




















Apres tros mois partages entre la Chine, la Thailande, le Cambodge, les iles et la Malaisie, nous prenons la direction de Delhi et du Rajahstan pour entamer la derniere partie du voyage.


(source: http://www.routard.com/guide/code_dest/inde.htm)

L’Inde du Nord, Inde éternelle, celle des éléphants et des palais de maharadjahs, des saddhus et des temples jaïns, des fêtes multicolores et du Taj Mahal, est aussi l’Inde des mégalopoles, mélange indescriptible de Moyen Âge et de modernité, avec ses cortèges de misère et ses embouteillages ! Des ethnies en grande quantité, quelques millénaires d’histoire, des religions en veux-tu en voilà, des vaches sacrées à tous les coins de rue… Une Inde d’une telle richesse et d’une telle diversité que vous n’en reviendrez pas intact !




Friday, February 09, 2007

Curse Of The Golden Flower (de Zhang Yimou)

LA CITE INTERDITE (2007)





















Synopsis (source http://www.commeaucinema.com/)
Chine, Xème siècle, Dynastie Tang. De retour à la cité interdite après une longue absence, l'Empereur découvre qu'un complot se trame au coeur même de son palais. Les dangereuses alliances et les manipulations des conspirateurs n'ont qu'un seul but : prendre le pouvoir du plus grand Empire au monde. La trahison viendra de l'intérieur : une rébellion menée par la reine elle-même.















Le cinema est decidement un genre peuple d'escrocs. Tandis qu'un Michael Bay reussit l'exploit de devoiler le contenu de ses metrages dans une simple bande-annonce, Zhang Yimou est capable de vous refourguer une 205 rouge en vous la vendant comme une Ferrari Testarossa. A y regarder de plus pres, ses deux derniers Wu Xian Pian bien qu'handicapes par un propos douteux ( Hero qui glorifie la tyrannie de l'empereur sur un script grugeant allegrement sur le Rashomon de Akira Kurosawa) ou un scenario anemique ( Le Secret des poignards Volants qui prend souvent la pose), parvenaient tout de meme a emerveiller le spectateur grace aux couleurs et aux costumes flamboyants, un score magnifique et une photo ultra-esthetique capable de rendre la vue a n'importe quel joueur du PSG.
















Avec La Cite Interdite, le realisateur Chinois continue sur sa lancee (amorcee par Ang Lee en 1999 avec Tigre et Dragon dont la reussite artistique etait totale sur tous les tableaux), avec cette fois-ci, l'optique de rendre le contenu aussi beau que l'emballage. Les premieres images du film confirment pourtant qu'en matiere d'orfevrerie Zhang Yimou est decidement plus a l'aise avec la confection de l'ecrin qu'avec celle du joyau suppose y etre contenu. Certaines longueurs se font rapidement sentir, le scenario peine a se dessiner malgre une histoire plutot convenue (bien qu'interessante) tandis que les acteurs semblent s'ennuyer autant que le spectateur, a l'exception d'une Gong Li (Memoires d'une Geisha) a nouveau impeccable. L'epoque d'Epouses Et Concubines semble alors bien loin pour son auteur malgre des intentions louables et une volonte de dynamiser son film avec une premiere scene d'action pourtant aussi vaine qu'inapropriee malgre ses qualites choregraphiques indeniables.
















Heureusement, apres une premiere partie pluot soporifique le ton du film change radicalement lorsque les sous-intrigues, rapidement previsibles, apparaissent en meme temps qu'une scene d'action tout bonnement ebouriffante. Cette attaque nocturne portee a partir des montagnes est a couper le souffle autant dans sa realisation (hyper-dynamique et, chose peu commune dans le genre, tres originale) que dans sa tension etouffante. Et le film de commencer alors a nous montrer ce que sait faire de mieux Zhang Yimou: soin esthetique exacerbe, personnages maudits tout droit sortis d'une tragedie grecque, le tout aspire par un souffle epique ravageur. Et ce, jusqu'a ce final etourdissant et oppressant qui emprunte autant a ses derniers films qu'a Les Deux Tours du maitre-etalon en la matiere, Peter Jackson (l'ombre du Gouffre de Helm se faisant sans cesse sentir).
















On arrive alors a pardonner volontiers au realisateur le demarrage laborieux de son film et ne retenir que la force emotionnelle et incoercible de ces dernieres images renversantes. Car au final, Zhang Yimou apporte enfin ce qui manquait cruellement a Hero et au Secret Des Poignards Volants: une ame et de l'emotion.

8/10

Tuesday, February 06, 2007

Nouvelles Photos de Chiang Mai (decembre)

Voici quelques nouvelles photos du trek de Chiang Mai, qui nous ont ete envoyees par Carly, une Australienne qui etait presente ce jour la: